La Peugeot 208, l’une des citadines phares du marché français, séduit par son design et son dynamisme. Pourtant, au fil des années, plusieurs versions de ce modèle sont devenues synonymes de déconvenues pour les acheteurs, en particulier lors d’acquisitions d’occasion. Entre motorisations capricieuses et équipements parfois trop légers, naviguer dans l’offre peut rapidement devenir un casse-tête. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de dresser un panorama des versions à privilégier et, surtout, de celles qu’il vaut mieux écarter.
Motorisations problématiques de la Peugeot 208 à éviter en 2025
Les moteurs jouent un rôle clé dans la fiabilité et le plaisir de conduite. Certains blocs essence et diesel de la 208 ont malheureusement été marqués par des défauts récurrents, poussant à leur vigilance voire à leur éviction.
- 1.2 PureTech 75 ch : sous-dimensionné, ce moteur manque de couple, rendant son usage limité à un contexte urbain strict.
- 1.2 PureTech 130 ch : malgré des performances améliorées, son coût d’acquisition élevé et des soucis techniques rapportés invitent à la prudence.
- 1.5 BlueHDi 130 ch : moteur diesel trop juste en puissance pour la 208 et pénalisé par les restrictions croissantes liées aux émissions.
Ces moteurs, notamment ceux produits avant 2014 pour les PureTech, présentent plusieurs soucis mécaniques : usure prématurée de la courroie de distribution, pannes de bougies, défauts de sonde catalytique et jeu latéral sur le vilebrequin. Ce passage en revue rappelle qu’investir dans un modèle équipé d’une motorisation performante mais éprouvée, comme la PureTech 100 ch, est plus judicieux.

La boîte automatique EAT6 : une source d’inconfort à considérer
Entre 2014 et 2016, la Peugeot 208 équipée de la boîte automatique EAT6 a suscité de nombreuses critiques liées à des à-coups ressentis et une transmission parfois hésitante. Ceux qui exigent une conduite fluide devraient préférer des versions récentes ou la transmission manuelle, évitant ainsi un inconfort notable au quotidien.
Fiabilité électronique et équipements : quels modèles de Peugeot 208 écarter ?
Au-delà du moteur, la partie électronique de la 208 n’est pas exempte de reproches. Les modèles datant de 2012 à 2014 ont souvent rencontré des défaillances qui impactent la sécurité et l’agrément de conduite.
- Système multimédia : bogues fréquents, écrans tactiles gelés, défaillances gênantes principalement sur les premières générations.
- Commandes au volant : perte de réactivité ou dysfonctionnements occasionnels perturbant la conduite.
- Tableau de bord : pannes aléatoires, avec des voyants qui s’allument sans raison apparente.
L’acquisition de modèles postérieurs à 2017 offre une meilleure garantie de stabilité électronique et de réponse aux attentes modernes, un point à ne pas négliger si le confort technologique est une priorité.
- Finitions Access et Like : elles sont souvent dépourvues des éléments essentiels tels que la climatisation ou le régulateur de vitesse, limitant considérablement l’agrément.
- Finition Allure et supérieures : elles bénéficient d’un équipement complet et moderne, sans pour autant grimper trop en gamme ni en prix.
L’émergence de la e-208 électrique et les précautions à prendre
La Peugeot e-208 introduite sur le marché a représenté une avancée vers une mobilité plus propre, mais les premiers modèles début 2020 n’étaient pas exempts de défauts notables :
- Problèmes de recharge rapide : notamment des temps de charge plus longs qu’annoncés.
- Autonomie inférieure à ce qui était espéré : un facteur crucial dans le choix des citadines électriques comme la Renault Zoé ou même les concurrentes Volkswagen e-Polo et Ford Fiesta électrique.
Les versions produites après mi-2020 ont bénéficié d’améliorations, renforçant l’intérêt d’attendre ou de choisir une e-208 récente. Pour plus d’informations sur les mobilités électriques, consulter également ce guide sur les nouveaux bolides électriques.
Conseils d’achat éclairés pour une Peugeot 208 en 2025
À l’heure où l’offre se diversifie, se concentrer sur des versions robustes est la clé pour éviter le casse-tête des réparations et pannes.
- Motorisation : privilégier le 1.2 PureTech 100 ch, offrant un équilibre convaincant entre performance et fiabilité.
- Année de production : viser particulièrement les modèles après 2017 qui bénéficient de mises à jour techniques tangibles.
- Version : privilégier la e-208 produite après la mi-2020 pour une expérience électrique sans mauvaise surprise.
- Finition : choisir au minimum Allure afin d’intégrer les équipements indispensables au confort.
- Boîte de vitesses : opter pour une transmission manuelle ou une boîte automatique récente.
Avant tout achat, il reste essentiel d’effectuer une inspection minutieuse ou de consulter un spécialiste, notamment pour éviter des pièges similaires à ceux rencontrés sur d’autres modèles populaires, à l’image des conseils à lire sur les moteurs Ford Puma ici ou d’un expert en dépannage moteur Mini Cooper là.



